Une catastrophe naturelle est un événement indésirable majeur, résultant des processus naturels. Le continent africain au cours de son histoire en a connu plusieurs : les inondations, les éruptions volcaniques, les tremblements de terre, les tsunamis et d’autres processus géologiques. Bien que désigné comme catastrophes naturelles parce que ne résultant pas de l’action de l’homme, plusieurs d’entre elles peuvent sont issues indirectement de l’action de l’homme sur terre.
Ainsi présentées, nous vous dressons ci-dessous, la liste des 8 catastrophes naturelles les plus tragiques le continent africain.
8. Sécheresse en Afrique de l’Est en 2011
En 2011, une grave sécheresse, ajoutée à la pauvreté et les conflits, a frappé au moins quatre pays de l’Afrique de l’Est, dont Djibouti, l’Éthiopie, le Kenya et la Somalie. Elle a entraîné le déplacement de centaines de milliers de personnes. Qualifiée de « pire depuis 60 ans », cette sécheresse a plongé l’Afrique de l’Est dans une crise de sécurité alimentaire que le continent n’ait jamais connue depuis plusieurs décennies. La Somalie a été l’un des pays les plus durement touchés par cette crise. La rareté des pluies, prix élevés des denrées alimentaires et conflit régional ont engendré des morts dans le pays. Près de trois millions de Somaliens avaient besoin d’une assistance médicale. On estime le nombre de décès entre 50 000 et 100 000.
7. Éruption volcanique de Nabro en 2011
Le Nabro est situé dans le Sud de l’Érythrée, au centre du bloc Danakil, à proximité de la frontière avec l’Éthiopie. Le 13 juin 2011, une série de séismes se déclenche dans le secteur du Nabro dont onze compris entre 4,3 et 5 de magnitude et deux de 5,7. L’éruption se déclenche à 23 h03. Dans les premières heures, les scientifiques pensent qu’il s’agit du Dubbi, un volcan voisin qui a connu sa dernière éruption en 1861. Il projette un panache volcanique jusqu’à 13,5 kilomètres d’altitude qui, portée par les vents, se dirige vers l’ouest en traversant le nord de l’Éthiopie, où il occasionne des pluies de cendres, et en direction du Soudan sur plus de mille kilomètres, entraînant des perturbations locales dans le trafic aérien.
6. Inondations en Afrique du Sud entre 2010 et 2011
Une inondation dévastatrice s’était produite en Afrique du Sud, début 2011, à la suite d’une série de fortes pluies qui ont duré plusieurs semaines. L’inondation était également associée au modèle climatique mondial qui prévalait à cette époque, connu sous le nom de La Niña. Le Botswana a été particulièrement touché, recevant 75 % de ses précipitations annuelles en trois jours. L’inondation a causé la perte d’environ 500 vies et plus de 6 000 personnes déplacées ou évacuées. Les conséquences destructrices de l’inondation comprennent la fermeture de 630 écoles et 42 unités de santé (y compris l’hôpital central de Beira, le deuxième plus grand du pays).
5. Inondation au Mozambique en 2000
Au cours des premiers mois de l’an 2000, le Mozambique a enregistré de graves inondations. Entre février et mars de cette année-là, de fortes pluies se sont abattues sur le pays, provoquant une des inondations qui ont coûté la vie à 800 personnes. Les dégâts matériels ont été immenses, avec des terres et des maisons perdues dans tout le pays. Les dégâts étaient considérables, les zones touchées étant presque entièrement détruites. Les terres agricoles et les cultures ont été submergées dans les eaux. De nombreuses familles étaient sans nourriture ni eau potable, de sorte que des centaines de personnes sont mortes de faim et plus de quarante postes de santé ont été complètement détruits.
4. Tremblement de terre de Toro en 1966
Alors que la plupart des tremblements de terre dans le passé n’ont pas causé autant de dégâts en Afrique celui de terre de Toro en 1966 a été particulièrement dévastateur pour l’Ouganda et la République démocratique du Congo. Le 20 mars 1966, un tremblement de terre de magnitude 6,8 a frappé la frontière entre les deux pays vers le sud du lac Albert. Le séisme a été si intense que l’impact a été ressenti en Tanzanie, au Rwanda, au Burundi voire au Kenya. Plus de 157 personnes y ont perdu la vie. Soit 104 en Ouganda, 1 en Tanzanie et 52 en RDC. Cependant, davantage de personnes sont décédées dans les mois qui ont suivi des suites des répliques (notamment celle du 18 mai de la même année qui a fait 90 morts en RDC). Cette réplique a causé des dommages aux bâtiments en Ouganda et en RDC.
3. Famine éthiopienne entre 1983 et 1985
La famine qui a touché l’Éthiopie en 1984 et 1985 est en fait composée de deux famines qui ont sévi simultanément dans le pays, l’une au sud et la seconde, qui fut la plus sévère, au nord. Dans le nord, l’insurrection du Front de libération des peuples du Tigré et la contre-insurrection gouvernementale furent les causes ultimes de la famine, même si sa cause première était les faibles précipitations de 1984. Dans le sud, la famine était associée avec l’insurrection du Front de libération Oromo. La famine qui a duré deux ans a fait environ 400 000 morts. En plus des centaines de milliers de morts, des millions ont été déplacés et mis dans la misère.
2. Tremblement de terre d’Agadir en 1960
Le séisme de 1960 à Agadir est un séisme qui s’est produit à Agadir au Maroc, le 29 février 1960 à 23 h 40, tuant plus de 15 000 personnes. La secousse dura 15 secondes et était d’une magnitude de 5,7 sur l’échelle de Richter.
1. Tremblement de terre en Crète en 365 apr. J.-C.
Le tremblement de terre de 365 apr. J.-C. en Crète était un tremblement de terre sous-marin qui a eu lieu vers le lever du soleil le 21 juillet 365 en Méditerranée orientale, avec un épicentre supposé près de la Crète. Les géologues estiment aujourd’hui que le séisme a été de 8 sur l’échelle de Richter ou plus, provoquant des destructions généralisées dans le centre et le sud de la Grèce, le nord de la Libye, l’Égypte, Chypre et la Sicile. En Crète, presque toutes les villes ont été détruites.
Le tremblement de terre de Crète a été suivi d’un tsunami qui a dévasté les côtes Sud et Est de la Méditerranée, en particulier la Libye, Alexandrie et le delta du Nil, tuant des milliers de personnes et lançant des navires à 3 km à l’intérieur des terres. Le tsunami de 365 apr. J.-C. a été si dévastateur que les nombreux écrivains de l’époque ont évoqué dans leurs œuvres l’événement et l’anniversaire de la catastrophe commémorés chaque année à la fin du VIe siècle à Alexandrie comme un « jour de l’horreur ».